Substitution des biomédicaments : ce que les patients doivent savoir

BIOSIMILAIRES

La substitution des biomédicaments à l’officine est un sujet d’actualité qui peut avoir des répercussions significatives pour les patients concernés. Cette pratique permet aux pharmaciens de remplacer un médicament prescrit par un autre, souvent un biosimilaire, qui peut être moins coûteux tout en ayant une efficacité similaire.

Les récentes évolutions législatives et réglementaires à ce sujet en France concernent notamment les patients atteints de psoriasis en plaques, de rhumatisme psoriasique et de la maladie de Verneuil.

Substitution des biosimilaires en officine

La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 a introduit des mesures visant à faciliter la substitution des médicaments biologiques par des biosimilaires en pharmacie d’officine. Toutefois, cette substitution est encadrée et doit respecter certaines conditions, notamment l’accord préalable du médecin prescripteur et l’information du patient.

Pour les patients psoriasiques, cela peut offrir un meilleur accès à des traitements. Cependant, il est crucial que les patients soient bien informés sur les médicaments qui leur sont substitués et qu’ils discutent des implications de ces changements avec leur médecin. Des préoccupations peuvent exister concernant les variations dans la réponse au traitement et la gestion des effets secondaires.

Position des associations de patients :

Plusieurs associations de patients atteints de maladies chroniques ont exprimé des réserves quant à la substitution automatique des biomédicaments en officine. Elles soulignent que les biosimilaires ne sont pas des copies exactes des médicaments de référence et insistent sur l’importance d’une décision médicale partagée entre le patient et le médecin prescripteur pour toute initiation ou modification de traitement biologique. 

Conclusion

Pour les patients atteints de psoriasis en plaques, de rhumatisme psoriasique et de maladie de Verneuil, la substitution d’un médicament biologique par un biosimilaire en officine est possible mais encadrée. Il est essentiel que cette décision soit prise en concertation avec le médecin prescripteur, en tenant compte des spécificités de chaque patient et de sa pathologie.

Il est recommandé aux patients de consulter leur dermatologue ou leur pharmacien pour obtenir des conseils personnalisés et s’assurer que leur traitement reste adapté à leurs besoins. 

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Auteur :  Dalila Simonian, directrice développement et communication RESO.

Publié le 08/04/2025