A la frontière entre les affections rhumatologiques et neutrophiliques, le Syndrome SAPHO (Synovite, Acné, Pustulose palmo-plantaire, Hyperostose, Ostéite) comporte un certain nombre de cas associant également une HS. Il pourrait exister une prédisposition chez les sujets noirs américains. Les patients HS présentent des formes cliniques plus sévères en cas de coexistence avec un SAPHO (11).
L’association au Pyoderma Gangrenosum a été décrite chez quelques patients HS (12).
Le syndrome PASH (PG, HS et Acné) est une nouvelle entité clinique au sein des syndromes auto-inflammatoires, décrit en 2011 et associant une HS sévère et une Dermatose Neutrophilique variable (13). Contrairement au syndrome PAPA (Pyoderma gangrenosum, acné et Arthrite Pyogénique) dont il est proche, la symptomalogie est cutanée, sans pathologie articulaire ou digestive associée. Le syndrome PAPA est secondaire à des mutations du gène codant pour la protéine proline-sérine-thréonine-phosphatase-interactive 1 (PSTPIP1).
Dans le syndrome PASH, la seule anomalie actuellement identifiée est l’augmentation de répétition du microsatellite CCTG du promoteur du gène PSTPIP1. Décrit plus récemment encore, le syndrome PAPASH (arthrite pyogénique, PG, acné et HS) est associé à une nouvelle mutation du gène PSTPIP1 (14). La prise en charge thérapeutique est un véritable défi dans ces pathologies invalidantes et « affichantes ».